Mercredi 5 janvier 2011 3 05 /01 /2011 17:50
PARIS, le 5 janvier 2011 - Un sondage de l’IFOP pour le Monde de décembre 2010, « Regard croisé France / Allemagne sur l’Islam », nous
apprend que 42% des français, chiffre en croissance constante, considèrent l’islam comme une « menace pour l’identité de notre pays », jugement qui transcende tous les clivages de
classes d’âges et de milieux socioprofessionnels. On retrouve en effet des données assez homogènes en fonction de ces critères. En revanche, il est à noter que la part des français jugeant
l’islam comme une menace est encore plus significative dans le nord, l’est et le sud de la France, c'est-à-dire dans les lieux géographiques qui connaissent une forte immigration étrangère
extra-européenne. Cette crainte d’un islam menaçant n’est donc pas un fantasme, mais bien une réalité vécue et partagée par nombre de français, et explique bien légitimement l’émergence accrue
et l’installation progressive et durable du débat sur l’islam dans la société française.
Parmi les 68% de français estimant que les musulmans ne sont pas intégrés, une majorité d’entre eux explique ce constat par le « refus [de la communauté
musulmane elle-même] de s’intégrer à la société française » (61%). Seuls 4% des français estiment que les musulmans sont « tout à fait » intégrés. Enfin, ce qui correspond le
mieux à l’islam pour les français est le « rejet des valeurs occidentales ». En France, 12% de la population partageait cette opinion en 1994, 17% en 2001… Et 31% aujourd’hui. Plus
révélateur encore, en fin de classement, on retrouve le mot correspondant le moins à l’idée que les français se font de l’islam, la « démocratie », où seuls 1% des français associent
l’islam à la démocratie.
Depuis de nombreuses années, le Mouvement Pour la France met en garde les français sur les conséquences, les dérives et les dangers du communautarisme islamique
favorisé par l’émergence d’un islam replié sur lui-même, influencé par une tendance wahhabite, extrémiste et rigoriste, malheureusement de plus en plus en vogue dans certaines banlieues
françaises. Population ne respectant plus les lois françaises, refusant parfois même de les reconnaître.
Lorsque Philippe de Villiers avait introduit le débat, il reçut de la part de la classe politique, intellectuelle et médiatique d'innombrables critiques, ainsi
que les pires soupçons de racisme ou d’islamophobie. Cette classe avait alors préféré se réfugier dans la critique plutôt que d’accepter la réalité et de tenter d’y mettre un frein. L’intention
de notre message, celle du Mouvement Pour la France et de Philippe de Villiers, a sans doute été mal comprise et galvaudée. L’intégration des musulmans dans la seule communauté qui vaille, la
communauté nationale, est possible à condition de respecter un certain nombre de principes et de valeurs chers aux français.
Le MPF milite pour que les musulmans de France reconnaissent et promeuvent : la liberté religieuse (le droit à changer de religion), le principe d’égalité
hommes-femmes, l’acceptation des lois, le respect de nos traditions et coutumes notamment en matière alimentaire (mode d’abattage des animaux) et vestimentaire (burqa…), l’opposition à
l’importation de pratiques dégradantes, avilissantes voire violentes (lapidation, excision, polygamie, etc…), la puissance de la raison critique notamment en matière historique, le refus du
repli communautaire, le respect et l’application stricte du principe de réciprocité en matière internationale notamment lors du financement de l’implantation de lieux de cultes, etc… En somme,
le MPF milite pour le principe d’assimilation à la française et non pour le sacro-saint système d’intégration, qui a montré et montrera encore ses limites.
Si l’ensemble de nos propositions avaient été appliquées ou simplement prises en considération, nous aurions pu éviter le communautarisme et d’autre part, la
question de l’islam de France se poserait en des termes beaucoup plus positifs. Le MPF invite tous les citoyens, en particulier les musulmans assimilés, à lutter contre le communautarisme et le
radicalisme de l’islam, qui nuisent à l’image des musulmans éclairés.
Patrick LOUIS, Secrétaire Général du Mouvement Pour la France (MPF)
Christophe BENTZ, Président des Jeunes Pour la France (JPF)