ROME - Pour 20 euros les fidèles se rapportaient à la maison cinq kilos de viande de la mosquée. Mais aujourd’hui de nombreux musulmans originaires du Bengladesh devront se chercher ailleurs une autre boucherie.
La brigade d’intervention, division de la sécurité, de la police municipale de Rome, a en effet découvert et démantelé un réseau illégal de distribution de viande de boeuf au service de la communauté musulmane de la capitale italienne. La mosquée-boucherie était gérée par un citoyen bengali , lequel, ignorant les lois et les normes sanitaires et hygiéniques en vigueur en Italie, réussissait à écouler des quantités importantes de viande.
Une fois la prière terminée, de nombreux fidèles musulmans, qui étaient entrés les mains vides dans le lieu de culte , en ressortaient, par une porte latérale de la pièce du sous-sol d’un immeuble leur servant de mosquée, avec des sacs plein de viande.
Il a fallu aux enquêteurs un mois de dépistage pour arriver à comprendre, après déductions, analyses et surveillance des mouvements des pieux musulmans, qu’il y avait un véritable centre non autorisé de distribution et de vente illégale de viande dans cet édifice de la rue Ascoli Piceno, dans le quartier Pigneto de la Ville Éternelle. La nuit dernière la police municipale a décidé d’intervenir en bloquant leur camion de livraison et après perquisition des lieux on a constaté que de nombreux quartiers de boeufs avaient été transportés et introduits dans les pièces qui normalement devaient servir de salles de prière. Ces locaux étaient également utilisés comme centre de distribution pour trois autres mosquées de la ville. La viande était transportée de nuit par camions en provenance de Fondi, une petite ville de la province de Latina au sud de Rome. Le service vétérinaire de l’agence sanitaire locale de Rome sera chargé d’établir le niveau de qualité et l’état de conservation des viandes saisies lors de l’intervention, toute marchandise avariée ou en mauvais état de conservation sera détruite, de plus le local a été mis sous séquestre judiciaire.
SOURCE : Il Giornale adnkronos