1 12 /03 /Mars /2012 10:34
Par Jean-François Touzé, Président des Nouveaux Républicains
En placant son discours de Villepinte sous le signe de l'exigence et du volontarisme pour l'Europe, Nicolas Sarkozy a élevé le débat présidentiel au niveau des enjeux essentiels don pensaient l'éloigner ceux de se adversaires qui font de la médipcrité des polémiques,de la mauvaise foi permanente, de l'absurdité de leurs solutions et de la petitesse des projets, l'alpha et l'oméga de leurs campagnes.
Loin des outrances isolationnistes comme des excès fédéralistes, l' Europe politique que veut construire Nicolas Sarkozy c'est celle de la puissance. Une Europe capable de protéger les citoyens
des nations qui la compose face aux flux migratoires et aux concurrences déloyales d'un commerce mondialisé qu'il ne s'agit pas de nier mais de régulariser. Mais aussi une Europe de l'ambition
et de l'affirmation de ses valeurs au sein d'un monde occidental que seule notre volonté continentale sera à même de renforcer dans le respect absolu du lien atlantique.
Cette volonté politique d'une Europe forte est aussi, et sans doute avant tout une volonté pour la France. C'est en prenant l'initiative que Nicolas Sarkozy a entrainé nos partenaires, ces derniers mois, dans la résolution de la crise de la zone euro. C' est avec ce même élan que la France peut et doit conduire l'Union à renforcer sa politique de sécurité et de contrôle de ses frontières, comme elle peut et doit le faire face au dumping social et au pratiques commerciales agressives des nouvelles puissances économiques planétaires.
En choisissant ainsi de mettre l'Europe au pied du mur et face à ses responsabilités, Nicolas Sarkozy s'inscrit dans la lignée du général De Gaulle, pratiquant avec habileté la politique de la chaise vide en 1967, pourt aboutir au compromis de Luxembourg, conforme aux intérêts de la France.
Les années qui viennent seront des années difficiles. Mais de cette difficulté même naîtra, si nous en en donnons les moyens, l'Europe de la volonté dont la France ne peut être que le moteur principal. Une France qui, adossée à son passé, consciente de ses responsabilités mondiales, assumant son destin mystérieux au delà des mutations qu'impose ce début de troisième millénaire, accomplira ainsi, sous son drapeau bleu blanc rouge, sa mission historique parmi les hommes
C'est aussi celà que nous avons entendu dimanche à Villepinte.