A la chapelle de la Croix-de-Metz, à Toul, les vitres volent en éclat, la croix a été recouverte d'un tissu noir... Le prêtre fait l'objet de menaces. Excédé, il quitte le quartier.
Voilà encore un exemple de la lâcheté de nos dirigeants, et de nos médias en général. Aucune réaction pour ces actes d'intimidations à l'encontre d'un représentant de l'église Catholique et d'un lieu de culte. Ce silence encourage ces barbares qui ne respectent plus rien, à poursuivre leurs actions. Imaginez que ces actes se produisent à l’encontre d’une mosquée, d’un Imam, nous aurions droit à des manifestations de toutes la communauté musulmane de France et de Navarre. Ci-dessous vous avez le témoignage du prêtre qui déclare vouloir partir. Il déménage, et ses agresseurs aurons gagné, car le but c'est qu'ils ne veulent plus voir de croix et des églises dans le paysage.
C'est la poursuite du travail de sape qui se passe dans les pays arabes contre le Christianisme, et qui est passé
sous silence par l'occident.
C'est décidé, je pars. Ça devient insupportable. Depuis pratiquement une semaine, c'est tous les soirs ! » Dépité, contrarié, déçu, fâché ? Les mots sont faibles pour exprimer le ressenti de l'abbé Noël. Depuis plusieurs jours, en effet, à la tombée de la nuit, le curé de la Croix-de-Metz semble être la cible d'un groupe de jeunes. Pour des raisons qu'il ignore, pierres et cailloux pleuvent sur les vitres de l'étage de la chapelle où il a élu domicile depuis 2002. « Jusqu'à l'année dernière, je n'avais jamais rencontré de problème », confie l'homme d'Eglise. « Depuis un an, je dirais que ce genre d'incident se produit irrégulièrement. Mais depuis mercredi dernier, ça ne s'arrête plus ou presque. A chaque fois, à partir de 21 h 30... »
Il faut dire qu'en milieu de semaine dernière, celui qui souhaitait partir sur la pointe des pieds, sans faire de vague, s'est finalement rendu au commissariat de police pour évoquer des faits qu'il ne pouvait passer sous silence. « Cette fois, ils m'ont menacé verbalement, en me disant " On aura ta peau ! " ». Si la formule a de quoi interloquer, la démarche de l'abbé Noël consistait seulement à attirer l'attention pour mettre fin à cette situation qu'il qualifie seulement d'« anormale ». Mais c'était sans compter sur les fidèles et proches. Beaucoup plus irrités, voire même scandalisés, par les exactions perpétrées dans la nuit de dimanche à lundi dernier. « Au total, six fenêtres de la chapelle ont été cassées », se désole l'un d'entre-eux, avisant plusieurs cailloux et parpaings, atterris dans le couloir de l'appartement, au milieu des débris de vitres, qui ont volées en éclats. (NDLR : dans notre édition du 29 juin, nous avons également évoqué l'intervention des forces de police, dans ce secteur de la Croix-de-Metz, concernant un véhicule de sapeurs-pompiers, caillassé dans la nuit de samedi à dimanche.) Encore plus courroucé, un habitant de Toul pointe du doigt la croix surplombant l'édifice cultuel : « Regardez. Ils l'ont recouverte d'une espèce d'étendard noir », soupire-t-il, en lâchant avec une visible incompréhension : « Il y a quand même le respect des lieux ! J'ignore comment ils ont pu accéder là-haut, mais voilà le résultat ! » Jusqu’à quand les catholiques vont-ils supporter cet état de fait ? De tels faits perpétrés contre un lieu de culte ou d’un représentant d’une autre religion auraient déjà déclanché des manifestations de désapprobation nationales. Et d'entendre crier au blasphème. Mais, étrangement, lorsqu’il s’agit des catholiques, personne pour réagir… Nous touchons vraiment le fond de notre civilisation. Lorsque l'on commence à ne plus respecter le sacré, c’est l’homme lui-même que l’on ne respecte plus. Et c’est bien le cas ici, à Toul, cité siège du plus ancien diocèse lorrain…
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