17 juillet 2009
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- Dans son article "L’épidémie de peste a commencé !", Claude Reichman note un événement très révélateur totalement ignoré par nos médias : "Président du conseil général de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg vient de tailler
dans les dépenses de cette collectivité, décidant l’arrêt des subventions culturelles et de celles des clubs sportifs professionnels, supprimant le financement des bus qui emmènent les enfants de
l’école primaire à la piscine, ainsi que celui des classes vertes. «On n’a plus un radis, a-t-il expliqué. On serre partout. On a réduit nos frais généraux. Mais cela ne suffit
pas.» Avant de conclure par une formule qui a un brillant avenir dans la France de ce début du XXIe siècle : «On ne peut plus tout financer.» Venant d'un
élu socialiste pour qui la relance par les dépenses publiques est un véritable dogme cela est une véritable révolution et démontre l'étendu du désastre à venir.
- Le gouvernement français vient d'indiquer qu'il planche sur une suppression progressive de la prime à la casse. Et pour cause ! Le coût de la prime à la casse pour l'Etat devrait finalement
atteindre 390 millions d'euros au lieu des 220 prévus initialement. Or les caisses sont vides. Cette prime à la casse devient un luxe que nos finances ne peuvent plus se permettre. Bien entendu
ce discours n'est pas celui servi à nos médias. Toujours le mensonge. Toujours la dissimulation. Mais il faut parfois lire entre les lignes comme lorsque notre ministre de l'économie, Christine
Lagarde, déclare à propos de la suppression de cette prime : "Ce sera un exercice que nous mènerons à partir de 2010 et nous serons très attentifs à ses modalités, au cadrage et au
calendrier, en tenant compte et de nos finances publiques et de la situation économique."
David Bescond pour Rebelles.info (extrait)