Juppé est la coqueluche de la presse de gauche, parce que comme tout bon énarque (même Philippot), il peut passer sans état d'âme du socialisme de droite au socialisme de gauche.
En 1996, il avait trouvé un truc extraordinaire pour "assurer la maîtrise les comptes publics" : recapitaliser l'entreprise publique Thomson Multimédia avec 11 milliards de francs et la revendre pour un franc symbolique au coréen Daewo.
Si ça vous parait absurde, c'est que vous n'avez pas fait l'ENA.
D'ailleurs, si vous aviez fait l'ENA, vous sauriez qu'il est normal d'exiger de la Ville de Paris qu'elle baisse le loyer de votre fils Laurent Juppé qui occupe un appartement de la ville rue Jacob (St Germain des Prés), et qu'elle prenne en charge pour plusieurs millions de francs les travaux d'aménagement de l'appartement de 189 m2 que vous avez vous-même dans la même rue (Canard Enchainé, 1995).
C'est normal, c'est pas cher, ce sont les contribuables qui paient ! Alain Juppé, c'est "une sorte de Stéphane Hessel non-indigné", égérie de l'UMP et du PS, dit Pierre Mylestin.
Juppé promet "des primaires exemplaires". Il sait que les primaires aboutissent toujours à élire le plus petit dénominateur commun des candidats, c'est à dire le plus mauvais, on l'a vu avec Obama et Hollande.
De plus je persise à dire que le système de la primaire est anti-démocratique et anti-constitutionnel puisqu'il amène à n'avoir pour choix que les deux candidats sélectionnés comme les moins nocifs pour les cadres des deux partis majoritaires, privant les électeurs du suffrage universel direct prévu par l'article 6 de la Constitution.
La primaire transforme en fait l'élection présidentielle au suffrage universel en une sorte d'élection sénatoriale passant par le choix préalable effectué par un groupe sélectionné de militants qui ont reçu l'investiture des partis majoritaires.
Bien que depuis 1974 les présidents successifs n'aient pas été de très virulents défenseurs de notre souveraineté nationale, il ne faut pas renoncer au suffrage universel direct pour la présidentielle, mais exiger que les partis n'entravent pas le libre choix des électeurs avec leurs primaires qui n'ont pour objectif que d'imposer le candidat qui les arrange.
Cette élection au suffrage universel, nous sommes les seuls à en bénéficier en Europe. Les mondialistes voudraient que nous y renoncions.
Un think tank américain, le Peterson Institute de Washington, suggèrait dans un rapport publié le 29 octobre que la France abandonne son système présidentiel afin de mettre en place un système où le chef du gouvernement serait issu d’une majorité parlementaire. Hervé Morin, Jean-Pierre Chevènement et quelques autres abondent dans ce sens.4
Convaincre des parlementaires habitués à se coucher devant les instances de leur parti par peur de ne pas être investis la fois suivante est bien plus facile que de convaincre des Français sceptiques sur la qualité de leur "élite".
Maurice D.
* Au sujet de la langue de bois de l'énarchie, ce petit site devrait vous amuser... http://www.lyc-levigan.ac-montpellier.fr/doc_pedagogie/espace_eaf/cours/reecritures/langue-de-bois.pdf