Les historiens du futur -
si il en est encore - considéreront avec effarement le déni de réalité dans lequel se sont enfermés les peuples d'occident, refusant de voir et d'accepter que les temps de paix, de confort, d'insouciance relative dans lesquels ils vivaient depuis plusieurs décennies, s'étaient désormais refermés. La troisième guerre mondiale nous a été déclarée par une ennemi barbare et monstrueux dans sa pensée comme dans ses actes. Une déclaration de guerre qui, dans nos vieux pays endormis, ne suscite pourtant ni mobilisation générale, ni appels à l'union sacrée. Encore une minute, monsieur le bourreau...
Demain, dans une semaine, un mois ou un an, des dizaine , peut être des centaines de djihadites présents sur notre sol, passeront pourtant à l'acte, tuant, massacrant ou enlevant avant de les décapiter, ceux de nos compatriotes qui, à Paris, à Lyon, à Marseille ou à Lille, auront eu le malheur de croiser leur chemin. Dans le même temps, la jonction se fera, inévitablement, en Irak, en Syrie, au Mali, au Niger, à Gaza et ailleurs entre les différentes factions terroristes unies au sein du califat pour mener la guerre contre ce qui constitue pour eux l'objectif principal: la conquête de l'occident.
Une conquête qui sera militaire favorisée par l'état de décomposition morale de notre vieille civilisation, et par la présence d'une cinquième colonne que viendra naturellement activer le jour venu le levier éternel de la revanche.
Demain, dans une semaine, un mois ou un an, dans le gargouillis sanglant des égorgements et les hurlements des massacres, l'heure de vérité sera venue. Dès lors, que valent les calculs politiciens, les jeux dérisoires des partis, les retours des uns et les promesses des autres? Nous sommes en guerre.
Cette guerre, puisque elle nous est imposée, nous devons la mener. Et la gagner en utilisant tous les moyens dont peuvent disposer les états civilisés pour contrer la menace mortelle d'un islamisme conquérant. C'est à une guerre globale que nous sommes confrontés.
Il nous faut l'accepter et organiser sur la base d'un pacte atlantique élargi la grande coalition permanente des pays libres et de leurs alliés, qui seule pourra, par une action totale, ouverte comme secrète, détruire à jamais la menace qui pèsent sur nous.
Pour l'heure, ici, en France, des mesures d'exception doivent être prises:
Adoption d'un "Patriot Act à la française par le vote du Parlement ou par voie référendaire.
Création de centres de rétention administrative pour les suspects qu'ils soient partis en Syrie ou en Irak ou qu' ils soient demeurés sur le sol national.
Expulsion de tous les étrangers susceptibles de menacer la sécurité nationale par leurs actes, leurs prêches ou leurs écrits.
Renforcement des moyens mis à la disposition des forces de police et de gendarmerie que ce soit dans le domaine du renseignement du maintien de l'ordre ou de la sécurité publique
Relèvement conséquent du budget de la Défense Feu vert donné à nos services spéciaux pour des actions ponctuelles.
C'est en tout cas ce que ferait un président responsable à la tête d'un Etat digne de ce nom et d'une République sans complexe.
Je ne suis pas sur que nous puissions attendre 2017.
Jean-François Touzé Président des Nouveaux Républicains.